Nausicaa Blu-Ray + Arrietty’s Song CD

Me voilà de retour après deux longs mois d’attente pour que ma nouvelle connexion Internet soit installée ( encore merci Orange…) Entre temps, j’ai évidemment reçu tout un tas de bonnes choses que je vais pouvoir blogguer librement. La belle réception de la semaine, c’est le Blu-Ray de Nausicaa, sorti il y a maintenant deux semaines au Japon. La finition est vraiment exemplaire. Sobre et classieux, le boitier contient donc le film et la reproduction en miniature du fameux guide book. Visiblement, l’idée a suscité un véritable enthousiasme au sein du Studio Ghibli, au point que le réalisateur de Kari-gurashi no Arrietty, Hiromasa Yonebayashi décide également d’en fabriquer d’autres exemplaires pour son film.

                    

A propos du design de la couverture, Toshio Suzuki, président du Studio Ghibli déclarait récemment, que la première ébauche réalisée par Disney était tellement affreuse qu’il décida de confier cette tâche à un ami graphiste ! Mission accomplie pour ce designer puisque c’est cette version qui a été retenue. Au niveau des caractéristiques, en plus du japonais, on retrouve bel et bien une piste et des sous-titres français. Le Blu-Ray est également Region-Free. Malheureusement, impossible pour moi de vous proposer des captures du film, ma Playstation 3 bien-aimée venant de me faire le coup du YLOD….

                     

Parallèlement à Nausicaa, j’ai reçu l’EP d’Arrietty, baptisé Arrietty’s Song, qui comprend 4 pistes. Le thème principal composé et interprété par Cécile Corbel en japonais et anglais, une version instrumentale ainsi que Neglected Garden. Le CD est accompagné d’un Song Book. Le colis contenait un grand flyer du film, qui se transforme en un joli poster sur le verso. Pour terminer cet article, un mot sur le film qui rencontre actuellement un beau succès critique au Japon. Les réactions sont très positives, on parle même d’un des plus beaux films du Studio. Yonebayashi, est quant à lui heureux, mais épuisé par le processus de création du film. Dans le dernier numéro du magazine Brutus, il déclarait d’ailleurs  » Je ne veux plus réaliser une chose aussi difficile  » Ce à quoi Sukuzi a répondu :  » Une personne normale réagit toujours comme ça, Miyazaki avait dit la même chose après avoir terminé…. Nausicaa !  » La boucle est bouclée ! A bientôt !

Ni no Kuni Level-5 Press Conference

Il était 14 heures au Japon aujourd’hui lorsqu’Akihiro Hino, Président du studio Level-5 a fait son apparition dans l’une des salles de conférence du Ebisu Garden Place, quartier branché de la capitale près de Shibuya. Après avoir annoncé les ventes astronomiques de la série Professeur Layton ( quasiment 10 millions ) et celles de Inazuma Eleven, toujours inédit en Europe, Akihiro Hino a présenté la version finale du Magic Master Book, épais de 352 pages, et qui permettra au joueur de progresser dans la quête de Ni no Kuni : Shikkoku no Madoushi.

              

 Ce dernier contient en effet une reproduction de la World Map, des indications sur les ennemis, et des explications sur la manière de dessiner un sort sur l’écran tactile de la DS. D’après les premiers retours, le livre est d’une qualité vraiment impressionnante, avec une couverture épaisse, une impression remarquable et un petit joyau en plastique incrustré en son centre. Puis vint le nouveau trailer de 5 minutes de la version DS, dont le développement avance tout à fait normalement  d’après les dires de Hino. La fin du trailer fût l’occasion de connaître enfin la date de sortie du jeu : Le 9 Décembre 2010 pour 6800 yens. Une démo a également été présentée sur scène montrant les différentes phases de gameplay ( exploration, combats, Boss, utilisation du Magic Master Book… )

Cliquez sur l’image pour voir le sublime trailer de la version Playstation 3 :

A 14 h45, c’était le moment que tout le monde attendait, l’annonce officielle d’une version Playstation 3 ( Ni no Kuni: Shiroki Seihai no Joou) en plus de celle sur DS, qui sera accompagnée de son propre Magic Master Book. La sortie est prévue pour 2011 sans plus d’informations. Un trailer de près de 3 minutes fut dévoilé à cette occasion, insistant sur les différences minimes entre les artworks et le rendu en temps réel.

 Et il faut bien l’avouer, c’est prodigieusement beau. La version DS était déjà sublime ( ainsi que celle tournant sous mobile ROID ) mais la possibilité d’y jouer sur un écran HD, et profiter au mieux des compositions orchestrales de Joe Hisaishi est juste fantastique. Un jeu Ghibli sur une console de salon ! Le rêve devient enfin réalité ! Akihiro Hino a également précisé que les deux titres seraient différents, bien qu’exploitant le même monde. Voilà, il ne reste plus qu’à patienter jusqu’au mois de Décembre prochain pour goûter à ce que l’on espère tous comme étant un futur chef-d’oeuvre de Level-5 x Ghibli, et quelques mois supplémentaires pour y jouer en version HD. Viiiite !!

Merci à Alex Aniel du blog andriasang.com pour le compte-rendu !

Karigurashi no Arrietty

En ce beau dimanche après-midi, il me paraissait indispensable de poster le 1er véritable trailer du prochain film du studio Ghibli, j’ai nommé Karigurashi no Arrietty, dont la diffusion dans les salles obscures japonaises débutera le 17 juillet prochain. L’occasion probable pour Vidok et Linanounette aka nos touristes de l’extrême de nous ramener leurs premières impressions et pourquoi pas quelques goodies… L’avant-première du film aura lieu le 1 er juillet au Tokyo International Forum Hall C en compagnie de l’équipe de production et des doubleurs. Pour voir le trailer, il suffit de cliquer sur l’image. Vous pourrez écouter par la même occasion le thème Arrietty’s Song composé et interprété par notre Cécile Corbel nationale ! Et là, je dis bravo ! 

Nausicaa Blu-Ray Press Conference – Box Art/Screenshots

Etant particulièrement occupé ces derniers temps, je n’ai pas eu l’occasion de venir poster un nouveau billet, et pourtant c’est pas la matière qui manque, croyez-moi…( qui a dit l’article arlésienne sur Vanillaware ? ) alors pour me faire pardonner, quoi de mieux que quelques détails supplémentaires sur la future sortie en Blu-Ray de Nausicaa de la vallée du vent. Le Studio Ghibli a tenu une conférence de presse afin de présenter à un public enthousiaste quelques extraits du film dans sa version remasterisée ainsi que le superbe packaging qui sortira le 14 Juillet prochain au Japon.

Comme vous pouvez le voir sur ces photos, le Blu-Ray n’est pas présenté dans un simple boitier en plastique, mais dans un bien joli coffret cartonné, comprenant également un Guide Book. Le tout se veut très épuré voire minimaliste, jusqu’au menu du film qui garde le même logo de Nausicaa sur son aircraft. Je ne sais pas ce que vous en pensez, mais personnellement j’aime beaucoup cette idée. En espérant que les autres films garderont le même format. A noter que l’excellent commentaire audio qui figurait sur le DVD de la version japonaise est toujours présent !

                    

Voilà pour le moment, on se retrouve je l’espère très bientôt ! Je vous laisse avec le micro-album Flickr ! Un grand merci au site japonais AV Watch pour les infos et les photos de la conférence de presse !

Hayao Miyazaki : Shuna no Tabi / Le voyage de Shuna

Pour ce nouvel article, j’ai eu envie de vous parler d’un manga signé Hayao Miyazaki. Shuna no Tabi ou le Voyage de Shuna est un picture book de 147 pages intégralement réalisé à l’aquarelle. Il fût publié en 1983 soit un an avant l’arrivée de Nausicaa au cinéma et quelques mois après le premier tome en version papier. Pour beaucoup, Le voyage de Shuna est un avant-goût du film culte de Miyazaki, tant on y dénombre moultes similitudes : Les géants, les horseclaws : dont le premier Final Fantasy s’inspirera très clairement pour le design des chocobos, les ruines, le vieux moine, les masques, la volonté de vivre des personnages et leur foi inébranlable en l’espère humaine.

                   

Je vous parlais de picture book un peu plus haut, et à juste titre, puisque l’histoire du Voyage de Shuna ne comporte quasiment pas de dialogue. Les bulles laissent place à une narration incrustée à l’image, comme on peut en trouver dans n’importe quel conte. L’histoire en quelques lignes : Shuna, prince d’un pays pauvre dont la population survit grâce aux maigres récoltes qu’elle parvient à tirer de terres arides, trouve un jour dans la campagne avoisinante un étranger mourant qui avant de rendre son dernier souffle, lui offre un sac de graines dorées du pays des hommes-dieux capables de germer dans des conditions extrêmes. Shuna, déterminé à trouver ces graines magiques pour son peuple entame alors un long voyage…

Si vous aimez le style de Miyazaki, si vous avez apprécié Nausicaa, impossible pour moi de ne pas vous encourager à vous procurer Le Voyage de Shuna, d’autant qu’il existe sur le net des traductions anglaises et françaises d’une qualité honorable. Pour les parisiens, il est possible que certaines librairies japonaises comme Junku possèdent encore en stock Le Voyage de Shuna, sinon il est toujours possible de le commander via leur site.

En parlant de Nausicaa, la date de sortie japonaise du Blu-Ray est désormais connue : 14 Juillet 2010.

  • Audio: Japanese (2.0/Linear PCM) / English / French / German / Korean / Cantonese / Mandarin (all others: 2.0/Dolby Digital)
  • Subtitles: Japanese / English / French / Korean / Chinese (Traditional)
  • Bonus features: Storyboards, After Recording Script, Trailers
  • Audio bonus features:
    • Audio Commentary: Hideaki Anno and Kazuyoshi Katayama (same as DVD)
    • Toshio Suzuki and Hideaki Anno’s talk « Nausicaa and Evangelion! » (recorded in Dec 2009)
  • First Pressing will come with a guide book (mini-book edition reprint, 9cm x 6.5cm)
  • N’oubliez pas la rediffusion du film prévue par Arte ce jeudi 15 avril à 20h35. D’autant que si vous recevez Arte en HD, l’image sera upscalée, comme pour les précédentes rediffusions des films du Studio Ghibli. Pour avoir revu Le Château Ambulant hier soir, le résultat est déjà impressionnant ! Je vous laisse en compagnie de l’abum Flickr !

    Kazuo Oga : Taneyamagahara No Yoru DVD / Artbook – “Akita, Asobi No Fukei”

    Tout d’abord, vous l’avez sans doute remarqué, Looking Glass House s’est offert un petit lifting, un ravalement de façade bienvenu avant l’arrivée du printemps. Un design plus classieux et je l’espère une lisibilité au moins égale à la précédente version. Quelques petites améliorations au programme comme l’ajout des rubriques en dessous du header pour vous permettre de naviguer plus facilement selon les thèmes. La possibilité de s’abonner au blog pour être prévenu par mail en cas de mise à jour ( ce qui pourrait s’avérer judicieux, vu la quantité dérisoire des nouveaux billets ces derniers temps…Hum hum) Vous pouvez enfin poster des commentaires en cliquant en bas de l’article et non plus en haut ( ça va plaire à vidok ça… ) Voilà pour le reste, on verra plus tard. Passons maintenant au sujet principal de ce billet.

                  

    J’ai récemmment mis la main sur le dernier artbook de Kazuo Oga, l’homme derrière certains des plus beaux décors des films du Studio Ghibli. Cet artbook, le plus personnel d’Oga, est constitué de planches à l’aquarelle sur les lieux de son enfance, à Akita. Elles sont toutes accompagnées d’un petit récit, lui même agrémenté de quelques esquisses sur la fabrication de jouets, préparation de repas, sur la faune et la flore.

                       

    Comme toujours avec Oga, son style unique, inimitable plonge immédiatement le lecteur/spectateur dans son univers. De mémoire, j’ai rarement vu quelqu’un transmettre aussi bien les sentiments, les émotions, des scènes privilégiées de la vie quotidienne à travers ses dessins. Suffit de s’attarder quelques secondes sur les planches pour avoir l’impression d’y être. Un artbook original et indispensable pour les amateurs de ce génial illustrateur.

                          

    Je vous invite également à vous procurer le sublime artbook ainsi que le combo Blu-Ray/DVD  » The Oga Kazuo Exhibition: Ghibli No Eshokunin – The One Who Painted Totoro’s Forest  » permettant à ceux qui n’auraient pas eu la chance de visiter l’exposition centrée sur les travaux d’Oga d’en apprendre encore davantage sur le personnage. Le documentaire contient des interviews ( sous-titrés anglais ) passionnantes du président, de producteurs, d’artistes du Studio Ghibli qui rendent un bien bel hommage au travail de l’artiste.

                          

    En passant commande, je suis tombé sur un court-métrage de 27 minutes intitulé Taneyamagahara no Yoru/The night of Taneyamagahara réalisé par Kazuo Oga dont j’ignorais jusque là l’existence. Ce film, basé sur une pièce très célèbre au Japon a été réalisé pour marquer le 110 ème anniversaire de la naissance du poète Kenji Miyazawa. Un  » artiste maudit  » comme on dit, puisque ses oeuvres sont restées méconnues durant son vivant. Ce n’est que bien plus tard qu’il sera reconnu comme un écrivain d’exception.

    Le nom  » Taneyamagahara  » fait référence à une montagne où l’auteur aimait particulièrement se rendre pour écrire ses poèmes. Si Kazuo Oga rend ici hommage à Miyazawa, c’est en grande partie pour des thèmes qu’ils partagent comme son amour pour la nature, sa conception de la vie, les rapports entre les hommes. Ce court métrage dont vous pouvez apercevoir quelques extraits ici est composé d’images fixes sur lesquelles viennent se greffer quelques animations, bruitages comme le souffle du vent ainsi qu’une bande-son sublime, composée par le choeur de femmes Ensemble Planeta, que l’on retrouve sur un CD fourni en bonus dans le DVD ! Voilà, c’est tout pour le moment, je vous laisse comme d’habitude avec l’album Flickr ! A très bientôt.

    Blu-ray Ghibli : Meitantei Holmes / Lupin III

    Et voilà comme promis l’autre réception d’articles Ghibli ou plus exactement ici pré-Ghibli. Sherlock Holmes et Lupin III The Castle of Cagliostro ont en effet été crées avant la fondation du légendaire studio japonais. La réédition de deux épisodes de Sherlock Holmes en Blu-Ray est sortie en Juillet 2008, tandis que celle de Lupin III est arrivée en Décembre de la même année. La bonne nouvelle, c’est que contrairement à tout ce qui est annoncé sur les différents sites de vente, le BR de Sherlock Holmes est Region Free ! J’étais quasiment certain d’avoir un message d’erreur sur ma PS3 Européenne, mais finalement le disque s’est lancé. La mauvaise nouvelle, c’est que l’image reste en 4/3 et ne comporte que la langue japonaise non sous-titrée ! Lupin III The Castle of Cagliostro est également en V.O non ss, mais passe pour sa part en 16/9ème. A réserver avant tout aux japonisants et/ou aux collectionneurs.

                    

    Le transfert en haute-définition redonne une nouvelle jeunesse à ces animés ( 1979 pour Lupin et 1984 pour Sherlock ! ) et comme vous pouvez le remarquer sur ces captures, l’image est vraiment superbe. Pour avoir les versions limitées de Sherlock Holmes en DVD, je peux vous assurer que la différence est flagrante. Les couleurs sont absolument renversantes. Reste maintenant à espérer que l’éditeur se décide à commercialiser la série entière ! 2 épisodes sur 26 au total, c’est quand même frustrant ! Surtout que comme à l’accoutumée, ce Blu-Ray japonais est hors de prix. ( 55 € pour 46 minutes ! ) Mais quel plaisir de retrouver le diabolique professeur Moriarty, le commandant Retender, Lestrade, la petite Polly, et bien évidemment Watson et Holmes !

                    

    Les deux épisodes sont réalisées par Miyazaki et s’intitulent Le Ruban Bleu et le Trésor de la Mer. Mais vous allez me dire, pourquoi deux épisodes et pourquoi ceux-là en particulier ? Eh bien voici la réponse : en 1984, Hayao Miyazaki termine parallèlement la création de Nausicaa de la Vallée du Vent. L’éditeur Tokuma Shoten décide alors de diffuser en première partie du film une version cinématographique de deux épisodes de Sherlock Holmes. Vous avez compris, c’est cette version que l’on a aujourd’hui en Blu-Ray ! Pour accompagner le Blu-Ray, on trouve un petit booklet d’une vingtaine de pages nommé  » Investigation Report  » comprenant des croquis ainsi qu’une présentation des personnages.

    Quant à Lupin III The Castle of Cagliostro, il s’agit du premier long-métrage de Miyazaki. Premier essai et premier coup de maître tant le résultat est d’excellente facture. Le personnage de Lupin, gentleman cambrioleur, a considérablement marqué le genre. Un vrai film d’aventure à l’humour omniprésent. Si vous n’avez toujours pas vu ce film, foncez ! D’autant qu’ici encore, la restauration de l’image est hallucinante. A essayer sur une TV Full HD ! Et pour rappel, une adaptation vient de sortir sur DS : Lupin Sansei : Shijou Saidai no Zunousen qui s’est vue attribuer la note très honorable de 29/40 dans le dernier Famitsu. Plus de détails à venir sur le blog de Bababaloo ! Je vous laisse en compagnie de quelques captures supplémentaires des boitiers et autres images du film ( à voir en grand format ) sur l’album Flickr !

                  

    Gake no ue no Ponyo – First Press Limited Edition 10 DVD

    Aaaah, je l’aurais attendu cette édition limitée de Ponyo ! D’abord prévue pour le 3 Juillet 2009 et finalement reportée au mois de décembre à cause d’un souci technique sur l’énorme making-of de 12 heures, cette version aura mis un peu moins de deux semaines pour me parvenir. Cette fois-ci, j’ai fait une petite infidélité à Rika de chez Love Ghibli pour me diriger vers Yes-Asia, pour la simple et bonne raison que le prix de vente ( 210 $ / 150 € ) était inférieur mais surtout parce que les frais de port sont gratuits sur ce site.

                 

    Je dois vous avouer avoir un peu flippé quand le colis est parti puisque j’ai déjà eu un envoi perdu en passant par eux et en général il faut bien compter 3 voire 4 semaines. Autant vous dire que j’étais ravi de voir le précieux objet débarquer en moins de 15 jours !  Alors quel est le contenu de cette version limitée ? Tout d’abord le film + le DVD qui contient les bonus ( storyboard, previews… ) le documentaire de 12 heures Ponyo Was Produced Like This sur 5 DVD, le concert de Joe Isaishi au Budokan ( que je possède déjà en Blu-Ray ) sur 2 DVD + le Drawing Tutorial DVD du président Toshio Suzuki réservé à cette First Press Limited Edition. Et pour finir un Ponyo Sticker Seal Book ( que je possédais également déjà avec la première version japonaise du film en DVD ).

    Comme vous pouvez le voir, le coffret est magnifiquement illustré tout comme les sérigraphies des DVD qui forment un grand artwork. A ce propos, pour les photos d’intérieur, je vous laisse admirer celles d’un journaliste Coréen du site anijuice.com qui avait eu la chance de récupérer cette Box en Juillet dernier avant que le Studio Ghibli ne les rapelle toutes pour le défaut de fabrication. Ma version restera pour le moment sagement emballée ! Rendez-vous très bientôt pour une nouvelle réception Ghibli avec deux classiques au format Blu-Ray ( et pour d’autres choses aussi sur Vanillaware….mais chut ! ) Je vous laisse comme d’habitude avec l’album Flickr, dans lequel vous pourrez visionner les photos en grand format !

                  

    Ghibli Collection

    Comme je n’arrive pas à trouver de temps en ce moment pour rédiger mes billets, et étant donné que ça fait un bon bout de temps que le Blog n’a pas été mis à jour, je profite de ma petite journée de repos pour blogguer une réception de films du Studio Ghibli dont deux sont encore inédits de par chez nous. Le premier DVD a pour titre Mimi wo Sumaseba ( si tu tends l’oreille ) et a été réalisé non pas par Miyazaki ou Takahata, mais par Yoshifumi Kondô. La version japonaise contient des sous-titres en anglais !

    Mimi wo sumaseba se déroule à Tama, ville en banlieue de Tokyo, dans le milieu des années 90. Shizuku Tsukichima, une collégienne de 14 ans, est une jeune fille rêveuse et passionnée par les romans et les contes. La jeune fille emprunte souvent des livres à sa bibliothèque. Mais un jour, sur les fiches d’emprunts des romans, elle remarque qu’un mystérieux Amasawa Seiji lit exactement les mêmes ouvrages avant elle. Plus tard, alors qu’elle emprunte un nouveau roman, elle s’aperçoit qu’il s’agit d’un ouvrage rare offert par un donateur, un certain Amasawa. Mais qui est donc cette personne ? A-t-il un lien avec ce mystérieux Seiji ?…

    Le deuxième DVD s’intitule Iblard Jikan. Naohisa Inoue est au manettes et le Studio Ghibli a produit le film. Iblard Jikan est un voyage de 30 minutes à travers le monde onirique d’Iblard, le tout sans aucune parole !

    Nombre de passionnés d’animation japonaise ont probablement découvert pour la première fois les travaux de Mr Inoue en regardant « Mimi wo sumaseba » (« si tu prêtes l’oreille » en français), dessin-animé réalisé par Yoshifumi Kondo et produit par Hayao Miyazaki. Toutefois, Mr Inoue peint déjà depuis longtemps et expose nombre de ses oeuvres chaque année au Japon. Ces travaux les plus connus, une fois réunis, décrivent un monde fantastique et magique qu’il nomme Iblard (prononcez le « i-balade »). Mr Naohisa Inoue est maintenant considéré comme un artiste à part entière et continue à peindre les décors du monde d’Iblard. Les innombrables réalisations provenant de son monde imaginaire ont inspiré beaucoup d’artistes et rassemblé beaucoup de fans à travers le Japon. Nombre d’entre eux voient Iblard comme une sorte d’utopie ; utopie à laquelle chacun peut accéder en contemplant les tableaux de Mr Inoue.

     Si vous souhaitez en savoir davantage, rendez-vous sur le site officiel !

    Et enfin pour terminer, le troisième DVD n’est autre que Hōhokekyo Tonari no Yamada-kun, la version japonaise de Mes voisins les Yamada. Si vous n’avez pas encore lu les trois tomes de cette famille déjantée disponibles dans la collection Shampooing de l’éditeur Delcourt, foncez ! La BD se présente sous la forme de yonkoma ou strips en quatre cases. Si vous aimez l’humour absurde, vous allez adorer. Bonne nouvelle pour le DVD qui comporte des sous-titres en français.

    Nonoko Yamada, une petite fille espiègle au franc parler, nous présente chaque membre de sa famille: Son père, Takashi, « salaryman » un peu bougon ; sa mère, Matsuko, au naturel spontané, plutôt fainéante, vite démoralisée par les travaux domestiques. Quant à Noboru, son grand frère, il déteste étudier. Et enfin Shige, la grand-mère, une septuagénaire bien bavarde, ne rate pas une occasion de faire des commentaires sur tout.

    sources : buta-connection/iblard.com/wikipédia.

    Rendez-vous dans quelques jours pour l’évènement Final Fantasy XIII !

    Level-5 Premium Platinum : Ninokuni TGS Demo

    Avant de débuter cet article, je dois grandement remercier Bababaloo qui m’a permis de jouer en avant-première à Ni no Kuni. Je m’étais résigné à l’idée de laisser passer la chance de me procurer cette démo qui était offerte aux visiteurs du stand Level-5 au TGS ( et encore, c’était aléatoire, puisqu’il y avait une chance sur deux de repartir avec l’autre cadeau : un DVD contenant les trailers des productions à venir du studio japonais. ) jusqu’au jour où il me contacta pour que je lui fournisse mes coordonnées. Etant donné qu’il connaît mon attachement pour les productions du Studio Ghibli, et qu’il sait à quel point j’attendais de pouvoir jouer à Ni no Kuni, il a mis tout en oeuvre pour me dégoter la démo, dans le plus grand secret. Une semaine plus tard, j’avais le précieux paquet entre les mains ( accompagné d’un petit mot ! ) venu tout droit du Japon. C’est ce qui s’appelle de la générosité et de l’efficacité, vous ne trouvez pas ? Alors merci merci mon ami pour ce cadeau inestimable !

    Ni no Kuni, c’est tout d’abord un trio de grande classe , jugez plutôt : Level-5 à la conception, le Studio Ghibli à la direction artistique, et le légendaire Joe Isaishi à la bande-son. En introduction de la démo, ces trois noms sont martelés à l’écran, histoire que le joueur comprenne à quel point cette association se révèle exceptionnelle. Hayao Miyazaki détestant les jeux vidéo, il aura fallu compter sur l’enthousiasme du président Toshio Suzuki, mais également sur le planning du Studio Ghibli. Et gros coup de chance, puisque rien de particulier n’était prévu après la fin de la création de Ponyo. De quoi laisser tout le temps nécessaire aux artistes pour la conception des 5 minutes d’animation qu’il fournissent par mois à Level-5 ! Dis comme ça, ça semble peu, mais pour ceux qui connaissent un peu le métier, c’est tout l’inverse…

    Après une rapide introduction mêlant textes et illustrations, on assiste à la première séquence animée made in Ghibli, et autant vous le dire tout de suite, c’est l’extase totale. La compression est excellente, l’animation est irréprochable et la musique de Joe Hisaishi finit de vous achever. Le rêve du fan que je suis à l’idée de vivre une aventure dans un monde du Studio Ghibli est désormais une réalité. Rien que pour ça, c’est déjà magique ! Passons à l’histoire, ( je vais essayer de la faire courte… )  dans cette démo, on apprend que le monde parallèle ( Ni no Kuni / The Another Word ) est sous l’emprise d’un sorcier maléfique prénommé Jahbo. Depuis son apparition, il a interdit l’utilisation de la magie, et emprisonne tout personne osant le défier. Shizuku, le petit personnage avec une lanterne accrochée au nez pense qu’Oliver, simple garçon de son état, sera capable de ramener la paix dans son monde. Ce dernier, après avoir émis quelques réservations légitimes quant au succès de l’entreprise, décide finalement de suivre Shizuku dans son périple. Il apprendra la magie, découvrira ce monde parallèle, et tentera de retrouver l’âme d’une personne proche, récemment disparue.

    Dans son déroulement, Ni no Kuni reste un RPG typiquement japonais. On enchaîne les combats aléatoires, on traverse les villages à la recherche d’informations, on se déplace sur la  » world map « … le tout dans un univers aux couleurs châtoyantes et à la bande-son divine. Le système de combat se rapproche énormément d’un Dragon Quest, avec une nouveauté appréciable : on peut déplacer ses personnages sur le champ de bataille. Il en résulte de ce fait des possibilités tactiques plus nombreuses que dans la série phare de Square Enix. Selon votre emplacement, votre personnage frappera plus fort l’ennemi, mais en contrepartie il sera davantage exposé aux assauts de celui-ci. Un système qui impose une vraie réflexion lors des combats contre les Boss. Dans les villages, Oliver et Shizuku pourront récolter des points de  » moralité  » ( parfois nécessaires pour avancer dans l’histoire ) en résolvant les petits soucis des habitants ou en accomplissant des quêtes. On utilise d’ailleurs par moment le livre magique ( qui sera fourni en pack dans la version finale du jeu… ) qui  » libère des sorts  » en traçant un symbole à l’aide du stylet sur l’ecran tactile. 

    J’en parlais un peu plus haut, la réalisation de Ni no Kuni est l’un des nombreux points forts du titre de Level-5. Vous vous en doutez, il s’agit à l’heure actuelle du plus beau jeu de la portable de Nintendo. Les couleurs resplendissantes, les modèles 3D des personnages, et la patte Ghibli qui fait toute la différence. Ni no Kuni est un véritable enchantement pour les yeux…et pour les oreilles. Toutes les musiques ont été enregistrées par un orchestre philarmonique avec Joe Hisaishi à sa tête. Pour un premier essai, c’est véritablement un coup de maître. Le main theme du jeu qui vous accueille à l’écran titre est juste somptueux. Et je ne vous parle même pas de celui de la  » map « . J’ai laissé la console tourner un long moment avant de reprendre ma route vers le village… On reconnait vraiment tout de suite son style, avec des variations dans le rythme ( on passe d’une envolée lyrique à une douce mélodie à la flûte… ) et ces changements d’ambiance qui viennent happer l’auditeur. Quel talent.

    Voilà je termine cet article, après avoir bouclé à plusieurs reprises la démo. Il me tarde de poursuivre l’aventure de Ni no Kuni. Sa réalisation de toute beauté ( aaaahh les petits effets graphiques et sonores : mouvement des nuages, les raies de lumière à travers les bois, le clapotis de l’eau, les oiseaux et les fourmis à la queue leu leu à la sortie de la forêt ), ses musiques extatiques, ses personnages hauts en couleur, les séquences animées du Studio Ghibli…ça va être difficile de patienter jusqu’au printemps prochain ! Mais rien que pour cette heure passée en sa compagnie, laissez-moi encore une fois clamer haut et fort : merci bababaloo ! Je vous laisse avec l’album Flickr qui contient quelques captures supplémentaires de la démo. Je ne vais pas m’étendre sur Inazuma ( très sympa ), ni Professeur Layton ( toujours aussi bon ). J’ai terminé les deux démos pour débloquer la surprise ( excellente ) de cette cartouche. Pour ceux qui voudraient savoir, la réponse se trouve également dans l’album !