The 3rd Birthday

Ayant reçu le spin-off de Parasite Eve depuis quelques jours, je me suis dit qu’il serait de bon ton de vous livrer quelques impressions avant la sortie européenne prévue pour le mois de mars prochain. Baptisé The 3rd Birthday, cet épisode annexe vous place dans la peau de la toujours très charismatique Aya Brea, quelques années après les évènements des deux premiers épisodes sortis sur PS One. Aujourd’hui amnésique ( non, ceci n’est pas une blague…)  Aya fait les beaux jours du CTI, une cellule d’investigation formée pour sauver l’humanité de la terrible menace des Twisted, des monstres bien gluants et particulièrement agressifs. Vous l’avez compris, tandis que ces chers bureaucrates se la coulent douce derrière leurs PC de bourgeois, Aya devra se charger d’occire des monstres en pagaille et accessoirement modifier le passé/futur pour libérer le monde de ces affreuses bestioles, sorties de nulle part. Un pitch qu’on a vu et revu un bon milliard de fois, mais là n’est pas l’essentiel de The 3rd Birthday, et heureusement d’ailleurs.

Comme dans tout bon jeu d’action qui se respecte, il s’agira ici de préparer les diverses missions en allant s’équiper des meilleures armes possibles, que l’on pourra customiser en dépensant des points d’xp glanés au fur et à mesure de l’histoire. Une fois sur le champ de bataille, Aya peut balancer des grenades, changer d’armes à la volée d’une simple pression de la touche L + une des directions de la croix, esquiver ainsi que locker de deux manières différentes. La première connue de tous, cible l’ennemi, la seconde qui prend quelques secondes à charger permet quant à elle de profiter de la puissance de feu des autres soldats présents sur le lieu de l’action pour cribler de balles le Twisted sélectionné.

Mais Aya va également se servir de ses coéquipiers d’une manière assez originale. Pompeusement nommée  » Overdive  » cette technique permet à la belle blonde de prendre le contrôle d’un soldat où qu’il se trouve sur la carte en appuyant sur la touche triangle. Prendre à revers un ennemi, se déplacer sur un étage supérieur à priori inaccessible, trouver un nouveau corps  » neuf  » quand la barre de santé frôle le zéro, de nombreuses possibilités qui donnent un côté tactique à un jeu qu’on pourrait penser de prime abord bien bourrin. En parlant de corps, Aya verra ses tenues se déchirer au fil de l’action, jusqu’à laisser apparaître…. ses sous-vêtements. Du grand fan-service sur lequel Square a pris un malin plaisir à communiquer tout au long du développement, plus que le gameplay lui-même.  On pourra ainsi voir Aya dans des accoutrements plus ou moins douteux. Et que les nerds se rassurent, la fameuse scène de douche est toujours présente !

Quelques mots sur la réalisation léchée de ce nouveau volet. Profitant des capacités de la vieillissante mais toujours vivace PSP, The 3rd Birthday figue parmi les titres les plus impressionnants de la console. Le moteur 3D est solide comme un roc, la modélisation des personnages est de très bonne facture, le frame rate tient la route ( en tout cas, là où j’en suis…) et les séquences en CG sont comme à l’accoutumée avec Square, magnifiques. Un dernier mot sur l’OST composée en partie par l’excellente Yoko Shimomura, compositrice attitrée de la série, qui livre une nouvelle fois des mélodies parfaitement dans le ton des anciens épisodes.

Voilà, si vous avez joué aux précédents épisodes de Parasite Eve, nul doute que vous apprécierez de retrouver Aya Brea, même si on navigue ici en plein TPS  sans l’aspect aventure policière pourtant fort apprécié des fans de la première heure ! Qui sait, peut-être pour une éventuelle version PS3 qui pourrait bien pointer le bout de son nez d’ici quelques temps….

For Eyes Only : Vanillaware Collection [Part.1]

Part.1 Princess Crown

+ Vanillaware PhotoStream

For Eyes Only : Vanillaware Collection [Part.2]

Part 2 : Odin Sphere [ Game – OST – Guide Book – Artworks – Velvet Figure ]

   

  

                

+ Vanillaware Photostream

For Eyes Only : Vanillaware Collection [Part.3]

Part.3 : gRiMgRiMoiRe [ Game – OST – PostCard Book – The Complete Guide ]

      

+ Vanillaware PhotoStream

For Eyes Only : Vanillaware Collection [Part.4]

Part 4 : Oboro Muramasa [ Game – OST – Folding Screen – Momohime Figure – Play Magazine

George Kamitani’s Exclusive Cover ]

  

                         

+ Vanillaware PhotoStream

Ni no Kuni Level-5 Press Conference

Il était 14 heures au Japon aujourd’hui lorsqu’Akihiro Hino, Président du studio Level-5 a fait son apparition dans l’une des salles de conférence du Ebisu Garden Place, quartier branché de la capitale près de Shibuya. Après avoir annoncé les ventes astronomiques de la série Professeur Layton ( quasiment 10 millions ) et celles de Inazuma Eleven, toujours inédit en Europe, Akihiro Hino a présenté la version finale du Magic Master Book, épais de 352 pages, et qui permettra au joueur de progresser dans la quête de Ni no Kuni : Shikkoku no Madoushi.

              

 Ce dernier contient en effet une reproduction de la World Map, des indications sur les ennemis, et des explications sur la manière de dessiner un sort sur l’écran tactile de la DS. D’après les premiers retours, le livre est d’une qualité vraiment impressionnante, avec une couverture épaisse, une impression remarquable et un petit joyau en plastique incrustré en son centre. Puis vint le nouveau trailer de 5 minutes de la version DS, dont le développement avance tout à fait normalement  d’après les dires de Hino. La fin du trailer fût l’occasion de connaître enfin la date de sortie du jeu : Le 9 Décembre 2010 pour 6800 yens. Une démo a également été présentée sur scène montrant les différentes phases de gameplay ( exploration, combats, Boss, utilisation du Magic Master Book… )

Cliquez sur l’image pour voir le sublime trailer de la version Playstation 3 :

A 14 h45, c’était le moment que tout le monde attendait, l’annonce officielle d’une version Playstation 3 ( Ni no Kuni: Shiroki Seihai no Joou) en plus de celle sur DS, qui sera accompagnée de son propre Magic Master Book. La sortie est prévue pour 2011 sans plus d’informations. Un trailer de près de 3 minutes fut dévoilé à cette occasion, insistant sur les différences minimes entre les artworks et le rendu en temps réel.

 Et il faut bien l’avouer, c’est prodigieusement beau. La version DS était déjà sublime ( ainsi que celle tournant sous mobile ROID ) mais la possibilité d’y jouer sur un écran HD, et profiter au mieux des compositions orchestrales de Joe Hisaishi est juste fantastique. Un jeu Ghibli sur une console de salon ! Le rêve devient enfin réalité ! Akihiro Hino a également précisé que les deux titres seraient différents, bien qu’exploitant le même monde. Voilà, il ne reste plus qu’à patienter jusqu’au mois de Décembre prochain pour goûter à ce que l’on espère tous comme étant un futur chef-d’oeuvre de Level-5 x Ghibli, et quelques mois supplémentaires pour y jouer en version HD. Viiiite !!

Merci à Alex Aniel du blog andriasang.com pour le compte-rendu !

Wii Kuro

Nouveau billet et nouvelle console, ou plutôt nouveau modèle avec la réception il y a quelques jours de ma Wii Kuro, qui vous l’aurez rapidement deviné arrive tout droit du Japon. Si j’ai craqué pour une Wii japonaise, c’est principalement pour des titres comme les excellents 428 et Imabi Kisô de Chunsoft ou Sin & Punishment 2 – Sora No Kôkeisha de Treasure.

          

Mais c’est aussi pour profiter de la Virtual Console japonaise bien plus fournie en titres cultes ( qui a dit Bahamut Lagoon, Seiken Densetsu, Ogre Battle 64 ! ), de la Wii no Ma Channel et sa connectivité avec ma DSi japonaise, des RPG à venir ( Dragon Quest X, The Last Story de Mistwalker, Xenoblade de Monolith Software ) Sans compter le fait que je peux à nouveau rejouer à mes jeux import Game Cube ou encore à Dragon Quest Swords et Dairantô Smash Brothers X que je faisais tourner à l’époque à l’aide du Freeloader.

            

          

Pour l’accompagner, j’ai donc craqué pour 428, Sin & Punishment 2 ainsi que Tatsunoko VS Capcom Ultimate All Stars avec le bonus Vocal Tracks reçu du site Nin Nin Game.fr. J’en ai aussi profité pour commander l’édition e-capcom de Biohazard : The Darkside Chronicles et Biohazard 3 – Last Escape ( je vais me faire la collec’ complète…. :nerd: ) et pour finir un range Wiimote/Nunchunk noir de chez Hori, bien pratique pour éviter que l’ensemble traîne un peu n’importe où. D’autant que son prix ( moins de 6 € ) n’est vraiment pas abusif.

                

Et s’il y avait bien un titre WiiWare auquel je voulais absolument m’essayer, c’était bien Pole no Daibôken de Sega. Il s’agit ni plus ni moins d’un plagiat du tout premier Mario, bourré d’humour et de situations abracadabrantesques. Les super champignons qui multiplient tellement la taille du cow-boy, qu’il dépasse l’écran = Game Over, les tuyaux qui ne mènent pas à des zones cachées et dont vous ressortez couvert de suie, les trognons de pomme déversés du haut de l’écran en fin de stage, Tarzan qui traverse l’écran dans le niveau de la forêt… Bref, un délire permanent !

        

Je vous parlais un peu plus haut de la Wii no Ma Channel, chaîne réservée au marché japonais qui propose du contenu gratuit ou payant : des dessins animés, des quizz, des recettes de cuisine, des programmes familiaux, des trailers…Votre Mii se trouve dans un living-room, duquel il peut consulter diverses choses comme les nouvelles du jour grâce à la télé, inviter un Mii voisin afin qu’il lui présente un programme, et enfin se rendre dans une pièce circulaire où se trouve les différents jeux/vidéos à la demande. Le truc bien sympa, c’est qu’une application nommée Dokodemo Wii no Ma sur le DSiWare japonais permet d’enregistrer les émissions pour les regarder par la suite sur DSi ! Voilà ! c’est tout pour cette fois, rendez-vous prochainement pour un billet sur Kazuo Oga, sans oublier l’article spécial Vanillaware ! Je vous laisse en compagnie de l’album Flickr !

        

Final Fantasy XIII

Le jeu, un Clear File, deux  » Elixir « , le World Preview et le Line up du TGS offert par Nin Nin Game ! Manque plus que l’OST, le roman Episode Zero et le guide qui arrivent :nerd:

A chaque sortie d’un Final Fantasy, c’est pareil. A chaque nouvel épisode, on a droit à des débats enflammés. On retrouve les inévitables comparaisons avec les anciens numéros, les mêmes commentaires sur le chara design de Tetsuya Nomura, les avis définitifs de joueurs qui n’ont pourtant pas joué au jeu ( sic ! )…bref mieux vaut se tenir à l’écart durant cette période propice aux propos guéguerreux pour découvrir sereinement cette nouvelle itération et ainsi se forger son propre avis. Yoshinori Kitase et son équipe ont livré au monde leur vision de Final Fantasy. Accueillons ce nouveau-né comme il se doit.

Final Fantasy XIII démarre d’une manière explosive. Ceux qui ont joué à la démo fournie avec le Blu-Ray d’Advent Children Complete savent de quoi je parle. Car oui, il s’agissait bien du tout début de l’aventure. On retrouve Lightning et Sahz dans le convoi menant les exclus de Cocoon vers Pulse. Les évènements s’enchaînent jusqu’à arriver à un point de non-retour. Le Fal’Cie, le dieu de cristal, mystérieusement apparu sur Cocoon, choisit notre troupe de héros afin qu’ils accomplissent un devoir bien particulier. Lequel ? C’est à eux de le découvrir.  A partir de cet instant, Final Fantasy XIII bascule dans l’action non-stop et une intrigue assez passionnante. Mis à part les combats, vous allez assister à un déluge de cut-scenes heureusement superbement mises en scène. Les émotions des personnages, le doublage japonais toujours juste, la qualité de l’écriture. Tout y est quasi-parfait, pour peu que l’on s’intéresse vraiment à la destinée de la petite troupe. Plus que dans n’importe quel autre Final Fantasy, les réactions sont humaines. Ils ne s’apprécient pas forcément, poussent des coups de gueule, se tapent dessus. Alors il y a toujours quelques passages un peu douteux, mais dans l’ensemble, un cap a été franchi. Et ça fait clairement du bien.

Comme je l’évoquais un peu plus haut, des combats il y en a, il y en a même énormément. A tel point qu’ils représentent bien 85 % de Final Fantasy XIII. Et c’est probablement là que ce volet va se faire détester des joueurs occidentaux. Ici on avance dans des zones au chemin prédéfini ( le singulier est important ) sans un moment de répit. Une aventure ultra dirigiste, qu’il faudra accepter pendant 20 heures avant d’explorer les régions inexplorées de Pulse. Est-ce pour autant un choix suicidaire de l’équipe de développement ? Pour ma part, et je vous le dis en toute sincérité, la réponse est non. La raison est toute simple, les affrontements sont tout simplement passionnants. Il s’agit ni plus ni moins du meilleur système de combat de l’histoire de la saga. Il fallait bien ça pour faire passer la pilule ! En plus de retrouver la mythique barre d’ATB, on a la possibilité de changer de job à l’envi. Attacker, Blaster, Healer, Enhancer, Jammer… des termes qu’il faudra maitriser pour bien appréhender les batailles. Une fois que l’on a trouvé la bonne combinaison, l’ennemi verra sa barre de break monter en flèche avant d’exploser. C’est à ce moment que le joueur est récompensé de ses efforts et peut marteler les touches afin d’effectuer des combos dévastateurs. Aaaah le plaisir d’envoyer un Behemoth dans les airs et le finir avant qu’il ne retouche le sol ! Avec de la méthode, on boucle les combats en quelques secondes. Tout va très vite. Les points de magie ne sont plus présents. On ne perd plus son temps à fouiller son inventaire à la recherche d’un pauvre elixir. Vous n’avez plus de HP ? Assignez un personnage au rôle de Healer, et il se chargera de soigner toute l’équipe en un rien de temps. Bon dis comme ça, ça parait simple, mais les ennemis en face tapent parfois très fort ! ça demande de la concentration, mine de rien… d’autant que si le leader meurt, c’est Game Over. Mais là encore, dans un souci d’accessibilité ( qui ne plaira pas à tout le monde ) on peut redémarrer automatiquement le dernier combat. Vu la fréquence de ces derniers et le caractère aléatoire de certaines attaques, je vous assure que le choix s’avère vite judicieux.

Une fois la rixe terminée, on récolte des Crystal Points qu’on va dépenser sur le Crystarium pour accroître ses capacités. On choisit à nouveau le job que l’on souhaite faire progresser et on y apprend de nouvelles techniques, magies….c’est également là qu’on augmente ses points de vie ! Car dans Final Fantasy XIII, terminé les points d’expérience à l’ancienne. Dans le même genre, l’argent se fait extrêmement rare, il faura revendre de l’équipement ou des matériaux pour se faire deux-trois sous. Le problème, c’est que ces mêmes matériaux servent à augmenter les caractéristiques de vos armes. Il faudra de temps à autre faire des choix… Vous vous demandez peut-être où est-ce qu’on effectue toutes ces modifications ? Eh bien sur les points de sauvegarde ! Voilà le deuxième point qui risque d’être facheux pour la majorité. On oublie les villages, le tourisme, les achats compulsifs… Au départ, je vous avoue que l’idée à de quoi surprendre et puis finalement on s’y fait très rapidement. De cette manière, on reste plongés dans l’histoire. Après tout, pas de place pour la détente, on est là pour une mission capitale. Et quoi de mieux qu’une réalisation du tonnerre pour redonner le sourire !

Ne cherchez pas plus loin, Final Fantasy XIII est à l’heure actuelle avec Uncharted 2, le plus beau titre de la Playstation 3. Sans un gramme d’aliasing, l’affichage est d’une clarté incroyable. Ne vous fiez surtout pas aux screenshots honteux dispos sur les sites internet. En mouvement, il décroche littéralement la machoire. Paysages à couper le souffle, couleurs spectaculaires, c’est ahurissant de beauté. Pour le coup, il est fort dommage d’être cloisonné de cette manière et de ne pas pouvoir aller un peu plus loin que ce que le jeu nous propose. Afin de donner un cachet féérique au titre, les graphistes ont ajouté quelques filtres et autres effets de particules. Le résultat est clairement impressionnant. Les modèles 3D ne sont pas en reste. Pour tout vous dire, à certains moments,selon l’éclairage, on a l’impression de nager en pleine séquence en image de synthèse. L’illusion est presque là, à une portée de polygones. Et puisque j’en parle, les scènes en CG sont à nouveau un incroyable festival technique. A l’heure actuelle, et si j’omets le récent Avatar qui bénéficie pour lui de l’apport de la 3D, il n’y a aucun équivalent. L’équipe de Square renvoie Pixar et Dreamworks à leurs études. Les effet spéciaux, le mouvement des cheveux, des tissus, l’animation des personnages, les expressions faciales…c’est prodigieux. On se demande jusqu’où il vont aller. J’ose à peine imaginer ce que ça donne en 1080p. Si l’image est excellente, qu’en est-il de la musique, autre élément important d’un RPG ? Masashi Hamauzu, compositeur de cet épisode livre une partition remarquable. Le thème des combats et celui des Boss sont extraordinaires. Tout comme celui de la résistance que l’on entend dans la pré-intro. Pour le reste, on navigue entre des morceaux calmes au piano, des pistes jazzys, et de la j-pop chantée ! Il me tarde d’ailleurs de recevoir mon OST limitée précommandée sur Play Asia depuis un petit moment.

Voilà ce que je pouvais vous dire sur Final Fantasy XIII. Je suis d’ores et déjà certain qu’il va se faire laminer sur les différents forums français. Pour ma part, ça faisait quelques épisodes que je n’avais pas autant accumulé les longues sessions en si peu de temps. Final Fantasy XIII me passionne. L’univers est fabuleux, l’histoire est prenante, les personnages sont travaillés. Vraiment, il faut accepter le jeu tel qu’il est, sans conspuer l’équipe de développement pour ses choix. Oui il n’est pas exempt de reproches, oui certains passages vont frustrer ceux qui aiment se balader librement à travers les niveaux ( mais n’oubliez pas, ça arrive après quelques heures de jeu… ), il n’en reste pas pour autant un excellent jeu de rôle. Une vision encore différente de Final Fantasy. Décidemment cette série continue toujours autant à faire parler d’elle, malgré les années et les épisodes. C’est peut-être ça la passion, non ? Il n’y a pas de raison qu’on ne lui donne pas à sa chance à celui là ! Moi j’y retourne ! Je vous laisse avec l’album Flickr qui contient une ribambelle de captures sur les 20 premieres heures du jeu. ça va spoiler, vous êtes prévenus !

Assassin’s Creed 2 – Master Assassin’s Edition

2 ans. 2 longues années à attendre le retour de Ubisoft Montreal et de sa franchise Assassin’s Creed. Le premier épisode se terminait sur un formidable cliffhanger à grands coups de symboles ésotériques improbables. Assassin’s Creed 2 débute exactement là où on avait laissé Desmond Miles, dans les locaux d’Abstergo. Après une introduction mouvementée, le joueur plonge à nouveau dans le passé du héros à l’aide de l’Animus 2.0. Fini le temps des croisades, place à la Renaissance italienne, période faste à tous les niveaux. L’aieul ne se nomme plus Altair, mais Ezio. Ezio Auditore da Firenze, pour être tout à fait précis. D’un naturel charmeur et bagarreur, le jeune Ezio travaille pour le compte de son père Giovanni, sans pour autant connaître les réelles motivations de ce dernier. Alors qu’il le croit simple employé de la banque locale, il découvrira rapidement sa deuxième identité…..moins conventionnelle.

Contrairement a Altair, Ezio ne cesse de se questionner. Il interroge ses proches, ses amis, il souhaite également comprendre entres autres la rivalité qui oppose sa famille à celle des Pazzi. Des questions qui ne trouveront réponses qu’au fil de l’intrigue. Ubisoft Montréal a en effet brisé la structure narrative d’Assassin’s Creed. Bien plus fluide et coulée, le joueur est davantage impliqué dans l’histoire. Au point qu’on en arrive à se demander pourquoi ça n’était déjà pas le cas dans le premier volet. Ici tout s’enchaîne à merveille. Bien sûr, il y a toujours l’objectif principal indiqué sur la map, mais les actions qui amènent à l’assassinat ne sont plus répétitives. C’est d’ailleurs la grosse nouveauté de cet épisode. Enumérer toutes les missions prendraient d’ailleurs un long moment. En dehors des points d’observation à synchroniser, on peut trouver des courses, des assassinats secondaires, des missions courrier, des trésors à récupérer, des templiers à éliminer, on peut soutirer de l’argent, demander à un groupe de mercenaires/ courtisanes de faire diversion, trouver les 100 plumes disséminées dans le jeu… Deux autres nouveautés : la première, celle de dénicher les pages du codex pour améliorer sa santé et/ou les amener à Leonardo da Vinci pour qu »il réalise quelques upgrades pour votre équipement. Car oui, avec l’argent récolté, on a la possibilité d’acheter de nouvelles pièces ( armes, armures… ) de teindre ses vêtements, de passer voir le médecin pour se soigner et se fournir en poison/fumigène… La deuxième, encore plus importante consiste à observer certains édifices à l’aide de la vision d’aigle pour y trouver des symboles qui vous mèneront à quelques énigmes parfois tordues afin de révéler des séquences d’une vidéo énigmatique intitulée  » La Vérité « . Pour finir sur ce point, Ubisoft Montreal a eu l’excellente idée de proposer des notes sur les modes de vie, les personnages et monuments historiques. Avec un tel background, avouez qu’il aurait été fort dommage de s’en priver.

 Déjà impressionnante à la sortie du premier volet, la réalisation d’Assassin’s Creed 2 fait une nouvelle fois honneur aux capacités de la machine. Profondeur de champ vertigineuse, textures soignées, AC II est également plus vivant que son aîné. Les rues bondées de Florence ou Venise (  Si vous avez eu la chance de les visiter, vous reconnaitrez aisément certains endroits/édifices ! Magnifque tout simplement ) immergent totalement le joueur. Une impression renforcée par la diversité de la population.  Entres les habituels passants, on croise aussi des ouvriers, des peintres en bâtiment, des troubadours, des marchands, des hérauts… Une richesse telle que le moteur du jeu a régulièrement du mal a supporter. Outre les quelques bugs de collision, on note un clipping  bien présent donnant parfois l’impression que tout va imploser. Alors dans le feu de l’action, on n’y prête pas forcément attention, mais à l’arrêt, difficile de ne pas constater certains problèmes, notamment au niveau des ombres qui clignotent à l’écran. Celà-dit, ça ne gêne en rien la progression. Espérons que pour la suite, Ubisoft Montréal réussira à optimiser tout ça un peu mieux ( un petit coup de fil à Naughty Dog par exemple… ) L’autre petite déconvenue se situe sur la modélisation sommaire des personnages. Loin des derniers blockbusters sortis cette année, le rendu des visages déçoit. Même Ezio est loin d’être charismatique. On comprend maintenant pourquoi il passe sa vie, la plupart du temps encapuchonné…

<< Le saut de la foi >>

Pour finir, sachez que la durée de vie d’Assassin’ Creed II est conséquente. J’accumule les heures de jeu et je viens à peine d’arriver dans la Cité des Doges ! Au final, Ubisoft Montreal a pris en compte les remarques des joueurs en bonifiant l’expérience de jeu. L’univers est tellement foisonnant qu’on perd des heures à explorer chaque recoin des villes. Se perdre dans la Toscane au lever du soleil, dépenser ses florins pour accroître la valeur de Monterrigioni ( une sorte de Sim City-like ), apprendre de nouvelles techniques de combat ( aaah la double-lame, les inventions de Leonardo… )  se mesurer aux épreuves des tombeaux de l’Assassin pour débloquer une armure spéciale et se la jouer Prince de Perse, aller rendre une petite visite courtoise aux templiers, être attentif à sa notoriété… Passionnant ! Voilà le terme qui décrit au mieux l’expérience d’Assassin’s Creed 2. Un jeu d’aventure colossal, à la mise en scène maitrisée et à la réalisation enchanteresse. Le jeu de l’année ? ça se pourrait bien ! En tout cas, merci au génial Patrice Desilets et à son équipe de talent pour avoir livré une aventure exaltante. Chapeau bas !

<< la statue de Persée et Medusa à Florence, fidèlement modélisée !! >>

Avant de boucler cet article, deux-trois mots sur l’édition collector US, Master Assassin. Moins chère que la version française simple. Cette version comprend une grosse boite en métal, le jeu, un Blu-Ray contenant un making-of, l’ost et d’autres bonus, un artbook, une magnifique figurine d’Ezio d’une vingtaine de centimètres et des codes pour deux maps bonus. Du beau boulôt ! Je vous laisse comme d’habitude avec l’album Flickr !

DSiWare : Egokoro Kyoshitsu/Painting Classroom

Disponible depuis quelques heures sur le DSiWare japonais, Egokoro Kyoshitsu est un logiciel de Nintendo pour apprendre à dessiner au stylet. Divisé en deux programmes de 800 points chacun ( 1er et 2ème semestre ) ce soft contient diverses illustrations à reproduire, à l’aide de leçons dispensées par un vieux professeur barbu. De la simple pomme/poire en passant par un cygne ou encore un paysage champêtre, on démarre la leçon en réalisant au préalable un croquis, on y ajoute de la couleur, puis quelques détails….

Les différentes étapes sont expliquées de manière claire et précise par le professeur, que l’on peut voir à l’oeuvre sur l’écran du haut. Il nous indique quel crayon/pinceau utiliser ( 2H/HB/2B ), la couleur adéquate et c’est ensuite  à notre tour d’essayer de reproduire au mieux son dessin. Pas question de sanctionner pour autant le dessinateur en herbe, on peut revenir à l’envi à l’étape précédente, ou gommer/effacer ses erreurs. On a également la possibilité de se servir d’une grille, que l’on applique sur l’écran afin de voir les alignements et la position des objets. Un bon point de repère !

Une fois le dessin quasiment achevé, le professeur nous demande de rajouter les effets d’ombre/lumière et c’est ensuite l’instant fatidique du résultat final. Si vous êtes comme moi, un véritable débutant en la matière ( niveau primaire :nerd: ) vous vous rendrez compte qu’au fur et à mesure des exercices, le coup de crayon devient plus précis. Egokoro Kyoshitsu offre en effet une véritable marge de progression. Un très bon complément pour aller par la suite faire ses preuves dans le Flipnote Studio de la DSi. Notons pour finir l’ajout d’une fonction appareil photo, permettant de prendre n’importe quel cliché pour s’en servir de base pour une future réallisation dans le mode dessin libre ( on sauvegarde aussi ses dessins sur son album DSi pour les définir en fond d’écran ! )  Un excellent DSiWare auquel on reprochera tout de même son prix assez excessif ! Sur ce, j’y retourne, les mimiques du professeur et de son chat, les petites notes de musique au piano, moi j’adore ! Je vous laisse avec le petit album Flickr qui contient les photos détaillées de mes deux premières oeuvres….